LES ARTICLES DE
PRESSE
Une jolie vidéo de 12min sur le Céou et ses relations avec les eaux souterraines (avec les enjeux qui en découlent).
Elle a été produite cette année par la Maison de la Pierre Sèche et du Causse en partenariat avec le syndicat et la région Nouvelle-Aquitaine.
https://www.youtube.com/watch?v=iwSkzZmB3N4
Elle sera un outil de communication à destination de tous les publics (grand public, élus, scolaires etc.).
Bon visionnage !
Source : La Dépêche du Midi - Lot- du vendredi 8 mars 2024.
La Dépêche du Lot - Publié le
Samedi matin 9 mars a signé pour 2024 la première grosse affluence au lac Vert de Catus. Pas vraiment beaucoup de baigneurs dans cette eau plutôt fraîche, mais les pêcheurs à la ligne avaient envahi tout le tour du plan d’eau.
Même si les conditions n’étaient pas optimales, le niveau de l’eau dans le Vert étant très élevé, et le courant rapide, s’écoulant même dans le lac par moments au déversoir, rendant l’eau du lac plus grise que verte, et surtout la présence de très nombreux braconniers noirs, les cormorans, qui, depuis une ou deux semaines, ont colonisé les cieux et les eaux. Sans doute vexés par l’animosité des humains, ce matin ils avaient pris leurs distances. Mais cette pression sur les populations piscicoles ne faisait pas les affaires des pêcheurs, certains constatant même des blessures sur les poissons.
Comme chaque année, leur population a été bien renforcée grâce au repeuplement géré par la Fédération départementale de la pêche, le Grand Cahors et la commune de Catus. Malgré la turbidité de l’eau et la pression des oiseaux, on pouvait voir quelques pêcheurs prendre leurs truites sur les bords du lac.
Une réussite de l’ouverture. reste à savoir si l’affluence va durer.
https://www.ladepeche.fr/2024/03/16/les-pecheurs-etaient-au-rendez-vous-11829615.php
Lundi 25 octobre, les pécheurs membres de l’AAPPMA de Gourdon se sont réunis en assemblée générale élective, à la cabane du pécheur, afin de désigner les instances dirigeantes de l’association pour la période 2022 à 2026. Pour cette occasion, de nombreux pécheurs locaux se sont déplacés, démontrant leur attachement et leur intérêt aux activités de l’AAPPMA.
Dix-neuf candidats souhaitaient intégrer le nouveau conseil d’administration qui statutairement ne prévoit que quinze membres.
Après ouverture de cette assemblée par le président en exercice André Mombertrand, il a été procédé au vote par bulletin secret de la future équipe qui animera l’association de pêche pour la période des cinq prochaines années.
Le conseil d’administration élu s’est réuni dès la fin de cette assemblée pour désigner le bureau. Il sera composé de : président, Roger Leguevaques ; vice-président, André Mombertrand ; secrétaire, Gérard Weizer ; secrétaire adjoint, Denis Géhin ; trésorier Daniel Jarry ; trésorier adjoint, Damien Dejean.
Source : https://www.ladepeche.fr/2021/11/06/un-nouveau-bureau-a-la-tete-de-laappma-9911619.php
Publié le
Le lundi 18 octobre, le personnel de la communauté de commune, les bénévoles de l’AAPPMA de Gourdon, sous la direction de Jean Baptiste, technicien de rivière au Syndicat mixte des bassins versants du Céou et de la Germaine ont réunis leurs moyens pour retirer, sur une centaine de mètres d’importants embâcles sur le ruisseau Bléou au niveau du lieu-dit Lafagette. L’objectif de ces travaux était de garantir un bon écoulement des eaux sur ce tronçon et de redonner à ce secteur l’image d’un ruisseau où l’eau s’écoule dans les meilleures conditions. Cette opération s’est effectuée sans toucher au lit mineur du ruisseau afin de respecter le milieu aquatique. L’ensemble de la végétation et bois morts ont été transportés jusqu’à la déchetterie toute proche de Gourdon.
Le Syndicat Mixte des Bassins Versants du Céou et de la Germaine rappelle que la propriété en bord de cours d’eau implique des droits et des devoirs. L’entretien de la végétation en berge est un devoir du propriétaire ou du locataire si la parcelle est louée.
Le code de l’environnement par son article L215-4 indique que le propriétaire ou le locataire est tenu à un entretien régulier. Les opérations recommandées sont l’enlèvement des embâcles les plus gênants, l’abattage ponctuel des arbres instables ainsi que l’élagage des branches pouvant gêner l’écoulement des eaux. L’entretien régulier est réalisé avec du matériel adapté, portatif et léger.
Les travaux d’entretien réguliers de la végétation en berge ne sont soumis à aucune procédure réglementaire. Pour toutes interventions plus conséquentes (Remblai, seuil, curage, recalibrage, passage busé, renforcement de berge, drainage …) Une demande d’intervention devra être réalisée à la DDT du Lot au service Police de l’eau.
Le Syndicat Mixte des Bassins Versants du Céou et de la Germaine est présent pour vous accompagner dans vos projets, le technicien de rivière, Jean-Baptiste Vanrapenbusch, est disponible au 05 65 22 52 17 et 06 49 60 50 59.
Source : https://www.ladepeche.fr/2021/11/02/une-parfaite-collaboration-pour-un-bon-ecoulement-du-bleou-9903651.php
L’ouverture de la truite approche, et dans l’attente de cette date du 14 mars, la Fédération du Lot pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique a réuni le mardi 3 mars l’ensemble des 24 garde-pêches particuliers en exercice dans le département du Lot.
L’objectif de la rencontre, orchestrée par le directeur de la Fédération départementale Patrice Jaubert et le coordinateur de la garderie Romain Prouillac, fut un rappel de la réglementation applicable dans le département du Lot, en insistant sur les nouveautés réglementaires de 2020.
À savoir notamment : la mise en place d’une « fenêtre de capture » pour le brochet, seuls les poissons de tailles comprises entre 60 et 80 cm ne pourront être conservés par les pêcheurs, ceci dans un objectif de préservation des meilleurs reproducteurs ; l’offre de pêche sur deux nouveaux plans d’eau : les gravières de la Guierle à Vayrac proposant deux sites de pêche du black-bass en No-Kill ; un carpodrome sur le plan d’eau de Cazals (proposer un site de pêche de la carpe accessible à tous et proposant des captures facilitées à la fois pour les spécialistes mais également pour les pêcheurs débutants ou les familles) et deux nouveaux parcours no-kill truites : le ruisseau de Cénevières sur une longueur de 300 m et le Célé sur une longueur de 4 600 m entre la plage de Sauliac et le passage à gué de l’ancienne base de loisirs des amis du Célé.
Le personnel de la Fédération et les administrateurs de la commission garderie, représentée par Jean Meinadier, ont répondu aux nombreuses questions des gardes en activités.
Tous seront mobilisés le week-end du 14 mars (et bien avant pour vérifier que la date d’ouverture soit respectée), dans un objectif premier d’informer les pêcheurs et de prévenir d’éventuelles infractions. Le cas échéant, des contraventions seront dressées pour ceux qui ne respectent pas la réglementation inscrite sur l’arrêté préfectoral.
Un bilan d’activité a été dressé sur l’exercice 2019, avec 3 668 pêcheurs contrôlés en 2019, dont 843 le jour de l’ouverture de la pêche de la truite. 42 PV ont été dressés l’an dernier dont 36 pour défaut de carte de pêche, une vigilance particulière sera apportée cette année vis-à-vis des plus fréquentes infractions : carte de pêche, tailles légales de captures, heures légales de pêche.
Pour l’ouverture de la pêche à la truite samedi 14 mars, la pêche est autorisée à partir de 6 h 40. Les cartes de pêche sont en vente à la Fédération, auprès des dépositaires ou directement en ligne sur www.cartedepeche.fr.
Taillles de captures de la truite de 23 cm sauf exceptions locales (20 cm sur certains cours d’eau et 30 cm sur la rivière Dordogne). Pêche au vif ou au leurre interdite en 2e catégorie jusqu’au 24 avril inclus.
Tous les détails de la réglementation sur le guide départemental envoyé gratuitement sur demande à la Fédération ou téléchargeable sur le site www.pechelot.com
Le 4 octobre 2019 avait lieu une réunion de l’Association agréée de pêche et de protection des milieux aquatiques (APPMA) de Gourdon à la Cabane du pêcheur. Une réunion pour le moins très houleuse puisque c’était l’occasion pour président Serge Czaïka de poser sa démission. Incivilités, braconnage, menaces et agressions physiques,… la liste des infractions est longue et c’en est trop.
Le président en partance veut justifier auprès du bureau de l’association, des membres et bénévoles, mais aussi des élus et citoyens, sa décision de claquer la porte, en détaillant les raisons qui l’ont poussé à démissionner. Serge Czaïka au caractère entier certes, mais particulièrement impliqué et passionné, n’a pas le sentiment d’être entendu et désormais jette l’éponge.
Serge Czaïka : « Voilà déjà un an que je tire la sonnette d’alarme et depuis rien. On ne pourra pas venir me reprocher d’avoir bouffé du pognon, j’ai bloqué tous les alevinages pour l’année prochaine, mon successeur fera ce qu’il voudra. Tout le monde s’en fou, le problème n’est pas propre à la pêche, c’est partout pareil. Suite à une demande de ma part et accepté par la FD46, une réunion relative aux problèmes rencontrés par la police de la pêche s’est tenue au siège de la FD le 8 août 2019 de 9 h à 12 h. Présents, le président de la Fédération de pêche, le directeur, l’OMP, le trésorier fédéral et six gardes de pêches. Ont été débattus : les arrêtés préfectoraux pris annuellement en commission technique paritaire publiés et affichés en mairie et gendarmerie et qui ne sont pas respectés. Quelques exemples : un pêcheur contrôlé en action de pêche ne doit pas être systématiquement verbalisé. Un quota de prises fixé par arrêté préfectoral ; pas de PV. On est confronté à un braconnage intensif en 1er catégorie piscicole ; cordes ; nasses, filets avant les dates d’ouverture et en période de fermeture nationale. Pêche de nuit : un seul poisson concerné, la carpe. Les parcours autorisés sont obligatoirement de 2e catégorie piscicole et fixés par AP (arrêté fédéral). Un trafic de ces poissons monte en puissance. Il est connu de tous. Provoquant colère et indignation. Cette pratique s’étend désormais sur tous les plans d’eau du département même interdits. Que faut-il faire ? Ce trafic lucratif rapporte à ces braconniers des sommes astronomiques. Ces poissons valant de 120 à 10 000 € l’unité. Lors d’une tournée de surveillance rencontre de 2 individus, 16 cannes en action de pêche, des cordes attachées partout dans les arbres alentour, des nasses en bordure, visibles de la berge, des bourriches pleine de poissons ; non maillés pour la plupart. Une bourriche bourrée d’anguilles, poisson en voie de disparition soumis à déclaration sur carnet de capture. Interpellation, agression du garde au couteau, fuite des pêcheurs. 14 agrafes aux urgences de Gourdon et 10 jours de soins.
« La pêche associative de loisir, un des derniers sports passion de nature, est en danger ! »
La gendarmerie de Martel intervient, saisit tout le matériel et enregistre la plainte du garde. Incroyable ; n’y a-t-il pas d’urgence à intervenir ? Qu’en est-il ? Plan d’eau de Laumel à Gourdon ; le même jour en bande de 8 pêcheurs « Belge » sans permis. Rappel à la loi ; il faut être clément avec les touristes. Que vont penser les autres ?… Je ne peux citer l’ensemble des contrôles il y en a des centaines. Seulement, 26 interventions avec rappel à la loi, 22 PV aggravés pour menaces et insultes et ce depuis mars 2019, édifiant. Une garderie hyperefficace sur le secteur de Gourdon, complètement désavoué par la FD46. Un mécontentement général plus ma démission qui a entraîné d’autres démissions sur Gourdon, Souillac et St Sozy. Réaction fédérale nulle, du je-m’en-foutisme total. J’ai donc décidé de ne pas être un président d’association de 1 200 adhérents qui cautionne toutes ces exactions et ne peut apporter explications à tous ces délits. Des mesures urgentes s’imposent. La pêche associative de loisir, un des derniers sport passion de nature est en danger. Si rien n’est entrepris rapidement et avec force il y en a pour 10 ans. Dix ans, c’est demain matin. Dernière chose, le prix de la carte de pêche pour 2020 augmente de 4 €. J’ai rencontré le 4 avril 2019 M. le procureur de la République pour lui signaler tout cela. La gendarmerie de Souillac s’occupe du dossier pont SNCF de Mareil, pêche « au fusil harpon… pour la suite comment changer le problème, je vous le dire, ne prenait pas le permis de pêche car n’importe comment vous ne risquez rien, au pire ont vous obligera à le régler… Mme l’OMP ne veux pas que l’on verbalise, du social et encore du social. ».
La Vie Quercynoise : quel est votre point de vue sur cette situation ?
Roger Lesguevaques, garde pêche référent sur Gourdon : Cette situation n’est pas unique à Gourdon, c’est partout, seulement nous ne sommes que garde-pêche, nous faisons notre boulot à notre niveau après c’est à la justice de faire le reste… il y a des plaintes en gendarmerie, ce n’est pas à nous garde-pêche de suivre les dossiers… Au vu de la situation je suis sur le point de démissionner et il n’y aura plus de garde sur Gourdon. La situation est allée trop loin, pour moi c’est un règlement de compte entre le président et la fédération ; l’AAPPMA n’a rien à voir là-dedans. »
Wilfrid Joulet : « Je suis le fameux garde qui a été destitué de ses fonctions suite à ma démission refusée par le président de l’AAPPMA. La goutte qui a fait déborder le vase, c’est l’histoire de Mareil où le président de l’AAPPMA de Souillac a interdit à Gilles Mons garde-pêche sur le secteur de Souillac, qui a lui aussi démissionné à cause de cette histoire, de ne pas intervenir et donc de venir m’épauler. De ce fait l’opération mise en place avec la gendarmerie a capoté puisqu’il fallait deux gardes de chaque côté pour quadriller la zone. La gendarmerie quand on les appelle ils viennent en appuis pour sécuriser la zone et en ce qui concerne les infractions sur la pêche c’est au garde d’intervenir. Toutes les histoires plus grosses les unes que les autres sont réelles, il n’y a pas d’exagération, sur le braconnage, le trafic, les permis… »
Gilles Mons : « J’ai moi aussi démissionné car leur façon de voir les choses du point de vue de la fédération ne correspond pas à mon éthique de protection de la nature. Je comprends tout à fait la colère de M. Czaïka… Maintenant il n’y a quasiment plus de garde-pêche sur le secteur, c’est la porte ouverte à tout… Nous sommes des gardes bénévoles avec un défraiement pour l’essence. Nous sommes des gardes pour la passion de la nature et du milieu aquatique. »
OLIVIER AGEORGES
Mise au point. « Non ! la fédération de pêche du Lot ne favorise pas le braconnage ! »
Le Président, Les membres du Conseil d’administration, la Direction : « Non ! la fédération de pêche du Lot ne favorise pas le braconnage ! Le Conseil d’Administration de
la Fédération du Lot pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique, réuni ce samedi 28 septembre 2019 à Cahors souhaite apporter une réponse aux propos tenus par M. Czaïka, alors
Président de l’AAPPMA de Gourdon, démissionnaire depuis le 27 septembre 2019. La Fédération du Lot a toujours œuvré en faveur d’une protection cohérente et efficace des espèces
piscicoles, tout en affirmant une volonté de promouvoir le loisir pêche, notamment auprès du jeune public. En ce qui concerne le contrôle des pêcheurs et la lutte contre les infractions à la
réglementation, la Fédération du Lot a dû faire face depuis une dizaine d’années à l’abandon de ces missions par les services de l’État (notamment Conseil Supérieur de la Pêche). La
Fédération du Lot fut une des toutes premières de France à réagir à ce constat en assurant le recrutement, la formation initiale obligatoire (modules 1 et 3) ainsi qu’une formation continue
annuelle, l’habillement et les démarches administratives en faveur de l’assermentation de près de 30 garde-pêches sur l’ensemble du territoire départemental. Ces personnes, toutes bénévoles,
sont régulièrement présentes sur le terrain et jouent un rôle essentiel d’information et de prévention, le cas échéant de répression du braconnage. La Fédération remercie l’ensemble des
garde-pêches du département pour le rôle essentiel qu’ils jouent sur notre territoire et auprès des pêcheurs. Ainsi, depuis plusieurs années, ce sont entre 2 000 et 4 500 pêcheurs
qui sont contrôlés chaque année, pour une moyenne de 40 infractions relevées par an. Par exemple, en 2018, les AAPPMA du département du Lot comptent 12 993 adhérents, toutes cartes
confondues. Il y a eu 4 482 contrôles pour 37 infractions relevées, essentiellement pour défaut de carte de pêche ou exercice de la pêche en dehors des horaires autorisés. Conformément à
la législation en vigueur (article L 172-16 du Code de l’Environnement), les Procès-verbaux sont prioritairement et systématiquement adressés par le garde-pêche à M. le Procureur de la
République, qui est l’autorité judiciaire compétente. Une copie des PV est également adressée à la Direction Départementale des Territoires du Lot. Enfin, conformément à l’article L 437-4 du
Code de l’Environnement, une copie est également adressée au Président de la Fédération départementale. Le département compte aujourd’hui 25 garde-pêches assermentés et bénévoles. Pour
rappel, sur les 13 000 pêcheurs ayant pris leur carte de pêche dans le département du Lot, 28 % ont moins de 18 ans, alors que les plus de 65 ans ne représentent que
15 % des adhérents. Les pratiquants sont de plus en plus jeunes, très spécialisés dans une technique et de plus en plus itinérants. Les actions de la Fédération ne se résument cependant
pas à l’organisation de ces missions de contrôles, de nombreuses actions ont été menées à bien ces dernières années en partenariat avec les collectivités et institutions pour la valorisation
du loisir pêche et la gestion responsable de notre patrimoine piscicole : – plus de 25 cales de mises à l’eau aménagées, installation de 27 pontons pour personnes à mobilité réduite,
création de 7 parcours labellisés, mise en place de 14 parcours no-kill, plus de 15 annexes fluviales restaurées en frayères à brochets, plus de 60 pêches électriques d’inventaires, de suivi
et de sauvegardes réalisées chaque année, plus de 2 000 enfants initiés à la pêche chaque année grâce aux ateliers pêche nature itinérants, une cinquante d’interventions pédagogiques en
milieu scolaire avec le soutien de la Direction Départementale de l’Éducation Nationale, identification génétique des truites de souches sauvages et mise en œuvre d’une gestion patrimoniale
avec les AAPPMA, gestion d’une pisciculture de truites de souche sélectionnée, en faveur du repeuplement des cours d’eau impactés par la sécheresse ou des plans d’eau conventionnés avec les
collectivités locales. Chers pêcheurs, soyez assurés que votre Fédération met tout en œuvre pour une gestion responsable de la ressource piscicole. »
Incivilités, braconnage, menaces et agressions physiques,… Pour Serge Czaïka, président de l’Association agréée de pêche et de protection des milieux aquatiques (APPMA) de Gourdon, la liste des infractions est longue et c’en est trop.
Ce vendredi, à 18 heures, il va donc convoquer les membres du conseil de l’AAPPMA de Gourdon pour leur signifier sa démission. La réunion aura lieu à la Cabane du pêcheur, route de Sarlat, au lieu-dit Le Pont du gué. Le président en partance veut justifier auprès du bureau de l’association, des membres et bénévoles, mais aussi des élus et citoyens, sa décision de claquer la porte, en détaillant les raisons qui l’ont poussé à démissionner.
« Les atteintes tant aux milieux halieutiques qu’aux garde-pêches eux-mêmes, sont graves et quasiment quotidiennes. Des incivilités, du braconnage, des menaces et agressions physiques », mentionne celui qui déjà en février dernier évoquait dans nos colonnes une recrudescence des infractions et des violences verbales et physiques, nécessitant un accompagnement des gardes-pêches par un gendarme lors de contrôles. Une quinzaine d’opérations conjointes ont ainsi pu être menées.
La Fédération de pêche du Lot reconnaît que comme partout ailleurs les incivilités et infractions évoluent, elle nuance cependant : « En 2018, nous avons enregistré 12 993
pêcheurs, toutes cartes confondues. Il y a eu 4 482 contrôles pour 37 infractions relevées, essentiellement pour défaut de carte de pêche ou une pratique en dehors des horaires
autorisés ». Le département compte aujourd’hui 27 gardes-pêches assermentés et bénévoles.
Le directeur de la fédération de pêche du Lot précise que chacun des PV qu’ils établissent est adressé au procureur de la République qui est l’autorité judiciaire
compétente.
Pour la petite anecdote, sachez enfin que sur les 13 000 pêcheurs, 28 % ont moins de 18 ans, alors que les plus de 65 ans ne représentent que 15 % des adhérents. 24 % sont des
pêcheurs saisonniers.
Pourtant, assure-t-il : « Le braconnage s’est amplifié ces derniers mois, préjudiciant gravement la vie animale, par la capture abusive de carpes, la pêche de nuit, la pêche au filet, les
nasses et pièges divers qu’ils découvrent lors de leurs tournées ». Il évoque également l’impact des pompages, arrosages, lavage, etc. en dépit des arrêtés sécheresse.
« Tous ces actes irresponsables contribuent à raréfier dramatiquement l’eau et à menacer la vie aquatique ». Serge Czaïka s’en est fait le témoin et n’a pas manqué d’alerter les services
compétents de l’État.
Cet homme au caractère entier certes, mais particulièrement impliqué et passionné, n’a pas le sentiment d’être entendu et souhaite désormais jeter l’éponge.
Les dirigeants de l'AAPPMA de Gourdon exhibent fièrement leur Trophée de la pêche durable.
L'Association agréée pour la pêche et la protection du milieu aquatique (AAPPMA) de Gourdon a tenu une réunion vendredi pour réviser les derniers détails de la Fête nationale de la pêche mais aussi pour un compte rendu des dernières constatations de leur mission de surveillance en milieux halieutiques.
Comme son nom l'indique, l'association se doit de protéger le milieu aquatique ; c'est donc en lanceur d'alerte que des faits récents ont été relatés. Les dégradations des berges par les déchets aussi bien des pêcheurs que du public pose un réel problème. En réponse aux violences physiques et verbales adressées aux garde-pêches, il a été conclu un partenariat avec la gendarmerie de Gourdon qui met à disposition un gendarme lors des contrôles des garde-pêches.
De même, des pollutions ont été constatées sur différents sites, un procès-verbal en gendarmerie et des analyses ont été effectués. L'AAPPMA s'est adressée aux pollueurs pour rétablir l'équilibre des biotopes endommagés ou sur le point de l'être. Certains d'ailleurs ont déjà été décontaminés, entre autres par l'entreprise spécialisée Sanitra pour ce qui est d'un dépôt de sel sur le ruisseau de Laumel. Constat a été fait d'un bras mort au niveau de la station d'épuration, ce cas est en cours d'expertise. Autre alerte : la rivière Bléou a été sondée et constatée sans vie et elle est en voie d'assèchement total. Le Céou n'est pas en meilleur état.
Pour les bonnes nouvelles, une délégation de l'association de pêche de Gourdon était attendue à Toulouse pour recevoir le Trophée de la pêche durable décerné par la Région Occitanie pour son atelier pêche nature.
L'atelier pêche nature a une action éducative et écologique, il enseigne le respect des lacs et rivières et de leurs habitants, les dangers et les précautions d'usage et initie les jeunes au no kill avec ses sorties découvertes, en partenariat avec les écoles, les centres aérés et les offices de tourisme. Depuis sept ans, des sorties pêche nature sont organisées tous les samedis.
Saluons l'investissement et la vigilance de l'AAPPMA de Gourdon pour ses actions en faveur de la protection de l'environnement, et pour son efficacité comme lanceurs d'alertes.
Plus d'informations sur les activités et alertes de l'APPMA : gourdonaappma.jimdo.com. Renseignements auprès de Daniel Jarry aux 05 65 4169 38 ou 06 11 66 53 73.
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L'équipe de l'AAPPMA de Gourdon avec le président Serge Czaïka, trésorier Daniel Jarry, garde-pêche Wilfried Joulet, garde-pêche référent Roger Leguevaques et les gendarmes de la brigade de Gourdon./ Photo DDM
À la suite d'agressions et d'incivilités envers les garde-pêches du canton, la gendarmerie et l'AAPPMA de Gourdon ont convenu d'une collaboration.
En effet, le garde-pêche Wilfried Joulet a été agressé violemment l'an passé à plusieurs reprises, il fut même poussé à l'eau avec son smartphone et ses lunettes brisées.
Le président de l'AAPPMA de Gourdon, Serge Czaïka, commente des faits intolérables, et ce ne sont pas les seuls, les infractions sont nombreuses et évoluent au fil du temps. «Le braconnage et le défaut de carte de pêche sont des classiques, précise-t-il, mais la recrudescence des agressions physiques et verbales est inquiétante».
Il ajoute que les incivilités concernent aussi un problème encore plus récurrent : le respect de l'environnement. «Le problème écologique est bien présent avec des sites saturés de déchets et cela se propage à l'ensemble du département», insiste-t-il.
La décision est prise : dorénavant, les garde-pêches du canton de Gourdon seront accompagnés d'un gendarme lors des contrôles, des lâchers de poissons et des manifestations halieutiques. Les garde-pêches seront aussi équipés d'une Go-Pro lors de leurs interventions.
Le lieutenant Caillau de la brigade de Gourdon a précisé que l'accompagnement de la gendarmerie est uniquement un renforcement des liens avec l'AAPPMA à titre préventif pour reconquérir le respect et la tranquillité des pêcheurs et du public avant tout.
L'ensemble des membres de l'AAPPMA a remercié la gendarmerie pour les interventions déjà effectuées.
Les missions de la fédération de pêche sont le développement et la promotion du loisir Pêche, la gestion et la protection du milieu halieutique et la police de la pêche et la surveillance du milieu aquatique.
Le réseau halieutique du canton comprend 150 km de parcours sur deux rivières : le Céou et le Bléou et 5 étangs.
L'AAPPMA de Gourdon fera deux lâchers de truites de 650 kg le premier samedi de mars et de mai. L'ouverture en première et deuxième catégories sera le 9 mars et l'ouverture du carnassier sera le 27 avril.
Rappelons les ateliers Pêche Nature tous les samedis matin, de 9 h 30 à 12 heures.